Recrudescence des fraudes compte et cartes bancaires
Les fraudes aux moyens de paiement électroniques sont en constante augmentation depuis 2010, une tendance confirmée par une récente étude de l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP), un département de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la Justice. Les cartes bancaires sont une cible privilégiée des escrocs, selon le rapport de l’ONDRP publié en septembre 2015, après avoir compilé de nombreuses quantités de données collectées entre 2011 et 2015. Pour dresser ses statistiques, l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales, a rencontré et interrogé des ménages victimes, d’une arnaque ou d’une escroquerie sur leurs cartes bancaires.
Bonne nouvelle quand même, le rapport conclut à une augmentation des fraudes à la carte bancaire, toutefois il indique aussi que les montants en jeu ne dépassent que très rarement de 250 €.
D’autant plus qu’avec Internet, et la possibilité de consulter son relevé bancaire en ligne. Les victimes s’aperçoivent de plus en plus rapidement de la fraude. Puisque 67 % des victimes dans l’étude menée ont découvert elles-mêmes les opérations frauduleuses, même si 60 % avouent être incapables d’expliquer comment l’auteur a pu se procurer les données bancaires ou privées.
Existe-t-il un profil type du fraudeur ?
En 2010, 500 000 personnes avaient été victimes d’une fraude bancaire, pour atteindre 840 000 en 2013, soit une hausse de 67 %. Ces chiffres ramenés à la population française reviendraient à une moyenne de 2,5 % de victimes de fraude sur un compte bancaire. L’étude produite par l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales, nous apprend que les auteurs des fraudes aux moyens de paiement électronique ont différents profils. Ainsi, se mêle aussi bien des francs-tireurs évoluant seuls, que des organisations criminelles. Le crime organisé est vraisemblablement derrière l’augmentation des fraudes, car les gains peuvent être importants pour une faible prise de risque du point de vue des fraudeurs.
Quels sont les montants ?
L’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales toutefois relativise, car si l’augmentation des fraudes bancaires est en nette augmentation, les montants subtilisés sont relativement faibles. En effet, environ 30 % des préjudices sont compris entre 100 et 300 €, même proportion pour les débits compris entre 300 et 1000 euros. “En cumulant les années d’enquête, on estime à 1146 euros, le montant moyen du dernier débit, ou de la série de débits déclarés par les victimes. Une moyenne tirée à la hausse par les débits plus importants, bien que plus rare.
L’étude montre que désormais les victimes sont lucides et fatalistes, elles prennent en effet de moins en moins la peine de se déplacer au commissariat pour déposer plainte après la découverte de l’opération frauduleuse. 29% d’entre elles ont déclaré que ce n’est pas utile, ou que ça ne sert à rien”, 18% estimant que “que ça n’en valait pas la peine…”. Des victimes qui savent que les chances d’attraper l’auteur de la fraude sont minimes, mais aussi parce que désormais il n’est plus obligatoire de déposer plainte pour obtenir un remboursement de sa banque.
La solution la plus pratique pour lutter contre la fraude est désormais de s’équiper d une carte bancaire prépayée. Avant de faire un achat, recharger la carte prépayée par virement, espèces ou avec votre carte de crédit, puis utiliser la carte prépayée au lieu de votre carte de crédit.
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une bonne Veritas pour être tranquille en tout point de vue