L’émergence de la génération surbancarisée
Les dernières avancées technologiques, notamment dans les services financiers ont permis de réintégrer dans la banque de nombreuses personnes. Malheureusement ce phénomène n’a pas été pris en compte par les banques dédaignant cette clientèle jugée à problèmes, faites d’interdit bancaire, de faible revenu, ou d’immigrés en attente de régularisation. C’est le coup d envoi pour les fintecs de creer le compte sans banque.
Ce sont les Fintechs, des start-ups technologiques spécialisées dans les moyens de paiement électronique, qui ont su rafler la mise. Aujourd’hui, on assiste à un phénomène opposé, l’émergence d’une population surbancarisée, ayant raté les sousbancarisés, l’on peut se demander si la banque sera proposée des services pour séduire les surbancarisés.
Le phénomène de la surbancarisation des populations bientôt en Europe ?
S’il est vrai que ce phénomène touche très peu l’Europe, en revanche il est en pleine expansion outre-Atlantique. Et lorsque l’on sait que les États-Unis ont souvent une dizaine d’années d’avance sur le vieux continent, l’on peut raisonnablement penser que son émergence est pour bientôt en France.
En effet, sous l’impulsion de ces start-ups financières, il n’a jamais été aussi simple d’ouvrir un compte bancaire. Et grâce aux applications proposées fonctionnant sur son Smartphone, elles ont su révolutionner la gestion, et la rapidité d’exécution des opérations effectuées sur son compte bancaire.
Les services des Fintechs séduisent aussi les CSP+
Si à leur lancement, les produits proposés par les fines Tech intéressaient exclusivement les jeunes, et les personnes branchées. Aujourd’hui elles attirent de plus en plus les catégories socioprofessionnelles supérieures, ayant un capital conséquent. L’objectif étant pour elle d’optimiser leurs finances personnelles et ce du bout du doigt.
Ainsi, les jeunes actifs américains sont de plus en plus nombreux à non seulement détenir un compte dans une banque classique, mais aussi divers comptes d’épargne sur des acteurs 100 % ligne. Certains détiennent même un portefeuille d’investissement chez un courtier en ligne, éventuellement complétée par une assurance-vie contractée avec un Robot-Advisor. Cette nouvelle génération n’hésite d’ailleurs pas à investir une partie de son n’épargne sur des plates-formes de financement participatif, avec pour seule ambition d’obtenir plus de rendement sur le capital placé.
Une clientèle qui fait rêver tous les banquiers
Le nombre de foyers fiscaux avec ce profil, et séduisante pour les banques à bien des égards. En effet, ces ménages disposent d’un revenu annuel proche de 180 000 $, tandis que leur patrimoine oscille autour du million de dollars. Toutefois, pour tempérer les ambitions de ces start-ups, le cabinet Wyman qui a conduit cette étude estime qu’il est réaliste dans fidéliser ou d’en conquérir une certaine partie. Surtout avec des offres parfaitement calibrées pour leurs besoins. En revanche il est utopique d’espérer mettre à mal le monopole des banques traditionnelles.
Les fin Tech devront être inventives, puisqu’elles sont condamnées à la cohabitation avec les acteurs historiques. Leur meilleur atout étend de faire jouer la concurrence, en misant sur une exigence toujours plus grande des clients.
Notamment en ce qui concerne l’intégration permettant de faciliter les mouvements d’argent d’une plate-forme à l’autre. Des prémices existent puisqu’il existe désormais des plates-formes d’agrégation financière à 360°. Dès lors, les frontières entre les différents produits et fournisseurs seront appelées à disparaître dans un futur proche. Les acteurs qui n’intégreront pas cette possibilité dans leur stratégie de croissance seront désavantagés voir disqualifiés.
Les fintechs ont pris deja position sur le coeur du paiement via le compte sans banque avec une carte bancaire prepayee
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