Une guerre sinistre est en train de se dérouler, l’objectif visé est de remettre en cause notre droit à détenir du cash, du liquide des espèces sonnantes et trébuchantes. Les attaques lancées contre l’argent liquide sont menées par une brochettes d’économistes, de banquiers centraux de banque commerciale et de politiciens à leur solde. Un cynisme qui n’a pas de limite, puisque la recrudescence des attaques terroristes par le monde, et plus particulièrement en Europe a donné une excuse parfaite pour limiter l’utilisation du cash. On se souviendra qu’en France après les attentats de novembre 2016, figurait aussi parmi les victimes l’anonymat fourni aux utilisateurs de cartes bancaires prépayées.
Les arguments fallacieux pour limiter l’utilisation du cash
En France, les ennemis du cash ont essayé d’adopter une loi en 2012 visant à limiter l’utilisation de cash, passant d’un montant maximum de 3 000 euros à 1 000 euros. La loi fut refusée. Puis il y a eu les attentats contre Charlie Hebdo et un supermarché juif en janvier 2015, et l’État a immédiatement utilisé ces évènements pour obtenir l’adoption d’une limite maximale de 1 000 euros. Cette fois, la loi est passée. Pourquoi ? Eh bien parce que les avocats fervent défenseur d’une société sans cash ont affirmé avec le plus grand sérieux et leur air le plus grave, que les attaques avaient été partiellement financés en utilisant de l’argent liquide. Les terroristes ont utilisé des espèces pour acheter certaines des choses dont ils avaient besoin.
Sans doute, mais cet argument ne tient pas vraiment, raisonnons par l’absurde. Ces assassins portaient vraisemblablement chaussures et des vêtements ? Ils ont aussi utilisé des téléphones portables et des voitures lors de la planification et de l’exécution de leur plan macabre. Dès lors on peut se demander pourquoi ne pas interdire ces choses ? Un terroriste pied nus et sans moyen de communication est certainement moins efficace que celui entièrement vêtu et équipé. Comme vous le voyez cela ne tient pas debout
Autant le dire tout de suite, la vraie raison est que les gouvernements détestent l’argent liquide, pour preuve voici une compilation des dernières mesures prises dans la guerre contre le cash. Un phénomène qui n’est pas nouveau, car les espèces permettent des achats en toute confidentialité. Pour les banques l’abolition du cash est une question de survie, car en cas de panique bancaire ou de crise financière, les détenteurs de cages peuvent alerter de leur manque de confiance envers les banques centrales en retirant tout leur argent du système financier, ce que l’on appelle le Bank run.
En route vers une société sans cash
Durant ces 12 derniers mois, les législateurs ont adopté de nouvelles lois qui restreignent au minimum l’utilisation du cash. Disparition des grosses coupures (par exemple du billet de 500 €), plafond maximum pour le règlement en espèces. Il y a aussi de grands changements technologiques qui réduisent considérablement le coût des transactions électroniques, et qui rendent donc l’argent liquide moins attractif en comparaison. Parmi toutes ces mesures prises au nom des avancées technologiques, de la sécurité, certaines plus subtiles feront qu’un euro en banque ne sera plus égal un euro dans votre poche, merci les taux d’intérêt négatif !
La carte bancaire prépayée est un moindre mal même si celle-ci ne permet plus de bénéficier de l’anonymat et de la confidentialité qui va avec. Parce que la carte bancaire prépayée fonctionne sur le principe de l’interrogation systématique de la position du compte bancaire avant tout achat. Elle permet de mieux contrôler ses dépenses en évitant de faire chauffer sa carte bancaire. De plus, la majorité des personnes utilisant une carte bancaire prépayée limitent les montants disponibles. Un atout lorsque l’on sait que désormais la garantie de 100 000 € sur les comptes n’est plus d’actualité…
[…] 2009, la carte bancaire est le moyen de paiement qui s’est le plus généralisé dans l’union européenne. Ainsi, en 2015 ce sont plus de 750 […]